Dans le domaine de l’architecture, j’encourage mes clients à faire eux-mêmes le plus de photos possible pour deux raisons :
– il y aura toujours des photos que vous n’arriverez pas à faire parce que vous n’avez pas le matériel ou la compétence pour les réaliser.
– plus vous vous rendrez compte de la complexité d’obtenir une belle image, plus vous me ferez confiance pour vos prises de vues.
Certains lieux ou certains sujets sont plus complexes que d’autres à photographier.
Un professionnel traitera indifféremment les uns ou les autres et apportera une qualité d’image identique dans tous les cas de figure. Un semi-professionnel aura un écart de qualité entre les photos «les plus simples» et les plus complexes et un amateur plantera les photos complexes.
A ce sujet soyez vigilant, de plus en plus de semi-professionnels ou d’auto-entrepreneurs se présentent comme des pros avec des sites racoleurs aux maigres références. Il leur manquera au mieux de l’expérience, le plus souvent de la fiabilité, du matériel et leur activité annexe entravera leur disponibilité. Comment les reconnaître ? Facile, demandez-leur un devis, s’il ne contient pas de TVA il ne s’agit pas d’un professionnel.
Voyons les choses sous un autre angle.
Vous avez une belle référence, vous voulez vous en servir pour valoriser votre savoir-faire. Vous calculez quel pourcentage de votre marge est dépensé en faisant appel à un photographe professionnel. Je vous engage à voir les choses sous un autre angle. Calculez plutôt combien vous rapporte le gain d’un nouveau marché (grâce à des photos professionnelles). Là vous serez satisfait de faire appel à mes services car j’apporterai une valeur ajoutée plus importante que n’importe qui d’autre et par là même plus de chances de succès pour vous.
Autre cas de figure.
Un lieu où vous ne pouvez intervenir qu’une journée, la prise de vue étant liée à une autorisation spécifique ou un événement particulier (transition entre la fin de chantier et l’emménagement du client, commission de sécurité, présence de public ou de clients sur le site, inauguration…). Vous ne pouvez risquer d’avoir des photos non exploitables ce jour-là ou de gêner les personnes présentes. Il vous faut la fiabilité d’un professionnel qui va savoir par quoi commencer, comment s’y prendre, qui sera habitué à gérer les moments de tension, qui aura la capacité et le discernement pour ralentir ou accélérer son rythme de travail selon les impératifs de la journée…
Parlons à présent du matériel de prise de vue. J’emporte tout en double (voire plus) : boîtiers, optiques, systèmes de sauvegarde, quant aux ordinateurs j’en ai 3… Seul un professionnel aura cette démarche qui dans certaines situations vaut de l’or.
Un professionnel aura également une approche du sujet différente. Il vous posera des questions très précises (la destination des photos, votre spécificité par rapport à la concurrence, à quel moment l’édifice est le plus accessible ou le mieux exposé…). Ces questions me permettent d’orienter mon travail pour obtenir un résultat sur-mesure : une expertise qui s’adapte aux attentes de chaque client.
Je pourrai ainsi optimiser mes photos d’architecture sur site, déterminer combien de photos je peux effectuer dans la journée, réfléchir à une valorisation du site avec des photos de nuit, au crépuscule ou en atmosphère sombre.
Je déterminerai également les principaux outils à utiliser.
J’aurai une véritable expertise, issue d’une expérience et d’un savoir-faire, qui ne peut être remplacée ni par un prix attractif ni par la bonne volonté du néophyte.
J’ai coutume de dire que les prises de vues sont un moment de détente. Beaucoup de travail doit se faire avant et après. Les prises de vues doivent valider les choix pris en amont et préparer les éléments nécessaires à la phase en aval : la post production, cette partie obscure et invisible qui permet de transcender l’image et de rétablir une réalité ressentie.
Des efforts conséquents dans ce domaine sont fournis par les photographes professionnels consciencieux. Ordinateurs dédiés, logiciels professionnels spécifiques, écrans spécialement calibrés, tablettes graphiques pour les retouches, sauvegardes multiples et la compétence pour utiliser ce matériel sur des images de haute définition de plus de 100 Mo, qui en configuration de retouche passent à plus de 300 Mo.
Pour vous donner un exemple, j’optimise et je calibre mes photos pour que vous puissiez immédiatement les exploiter (ce que déjà tout le monde ne fait pas) et je vais jusqu’à tester le rendu de mes images sur plusieurs ordinateurs différents (Mac et PC) pour ajuster plus finement mes corrections.
Je conserve vos images sauvegardées sur des supports différents dans plusieurs lieux au cas où vous en auriez de nouveau besoin.
Ce sont des pratiques que vous ne trouverez que chez un professionnel.
Mais le secret est que meilleure est la base de départ, meilleur sera le résultat final.
Nous arrivons à un compartiment dans lequel le professionnel a une confortable avance : l’œil du photographe.
L’œil aguerri, l’esprit modelé par la photo, nous raisonnons naturellement en terme d’images.
Je sais instinctivement où me placer, quelle règle de cadrage utiliser pour obtenir la meilleure photo. Je sais quel matériel employer, quel réglage effectuer, avant même d’avoir posé mon trépied sur le sol.
Tous ces éléments constituent un savoir-faire qui au bout du compte vous apporte tranquillité d’esprit et satisfaction quelque soit le lieu ou le sujet à photographier.
Pour faire une analogie avec la musique, si vous avez un casque de mauvaise qualité avec un enregistrement divin, le son sera mal rendu, si votre enregistrement est de mauvaise qualité et que vous avez le meilleur casque du monde le son sera également mauvais. En musique comme en photo le maillon le plus faible devient celui sur lequel toute la chaîne s’aligne. Un professionnel sera capable de veiller à ce que chaque élément soit au plus haut niveau jusqu’à son rendu.
Voilà pourquoi il faut travailler avec un photographe professionnel.